Publié pour la première fois en 1678 dans le Livre VII des Fables , Les Animaux malades de la peste est l'une des œuvres les plus célèbres et les plus étudiées de Jean de La Fontaine. Derrière une apparente légèreté animale, cette fable développe une critique acerbe de la justice, de la morale collective et des mécanismes du pouvoir humain dans les sociétés. Loin de se limiter à une leçon éthique propre à la tradition fabuliste issue d'Ésope ou de Phèdre, elle mobilise une mise en scène allégorique complexe pour interroger les fondements mêmes du vivre-ensemble et du sacrifice collectif en période de crise. Pour cela, La Fontaine s'inscrit dans une tradition de critiques moralistes , à l'instar de Pascal, Montaigne ou La Rochefoucauld.
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Les Animaux malades de la peste de La Fontaine |
D'un point de vue philosophique, Les Animaux malades de la peste renvoient à ce que Michel Foucault qualifiait de biopouvoir , c'est-à-dire la capacité du pouvoir politique à "faire vivre et laisser mourir", selon des logiques d'inclusion et d'exclusion. Le choix sacrificiel du baudet dans la fable, condamné pour un crime insignifiant, tandis que les grands prédateurs s'exonèrent eux-mêmes, illustre parfaitement cette dynamique de bouc émissaire , analysée par René Girard dans La Violence et le Sacré (1972). La société, face au chaos, trouve un exutoire dans l'élimination d'un innocent pour restaurer un ordre illusoire. Cette structure sacrificielle traverse les cultures et les époques, de la tragédie grecque aux campagnes médiatiques actuelles contre les « déviants » sociaux.
La lecture critique de cette fable permet donc une approche pluridisciplinaire : à la croisée de la littérature, de la philosophie morale, de la sociologie du pouvoir et de la critique culturelle. En mettant en scène un procès inéquitable au sein d'un monde animalier hiérarchisé, La Fontaine semble anticiper des concepts sociologiques modernes comme celui de violence symbolique (Bourdieu), de
reproduction des dominations sociales , ou encore d' idéologie
(Althusser). Ce microcosme animal devient le reflet satirique d'une organisation politique monarchique fondée sur l'hypocrisie, l'impunité des puissants et la punition arbitraire des faibles.
À la lumière de ces enjeux, il est légitime de poser la question suivante : En quoi Les Animaux malades de la peste constituent-t-elle une critique sociale et politique toujours pertinente de la justice et du pouvoir ? Il s'agira ainsi d'examiner dans quelle mesure cette fable dépasse son cadre moral pour proposer une lecture plus profonde, structurelle, et toujours actuelle, des logiques d'exclusion, de domination et de manipulation du discours collectif.
I. Une allégorie animale au service de la critique sociale
A. La peste : métaphore du désordre moral, social et politique
Dès les premiers vers de la fable, La Fontaine introduit la peste comme une entité à la fois biologique et symbolique :
"Un mal qui propage la terreur,
Mal que le Ciel en sa fureur
Inventa pour punir les crimes de la terre…"
La personnification de la peste et sa représentation comme une punition divine confèrent au récit une dimension théologique et morale, tout en évoquant le contexte historique des grandes épidémies du Moyen Âge et du XVIIe siècle. Cependant, cette lecture doit être élargie : chez La Fontaine, la peste ne désigne pas seulement une maladie physique, mais elle devient métaphore d'un déséquilibre général , d'un effondrement des normes, où le mal se propage dans toutes les sphères – morale, sociale et politique.
Selon Michel Foucault ( Naissance de la biopolitique , 1979), les épidémies sont révélatrices des dispositifs de pouvoir, car elles permettent à l'État de réorganiser l'espace social , de contrôler les corps et d'imposer un ordre autoritaire. Dans la fable, la peste agit comme révélateur : elle oblige les animaux à interroger leur responsabilité, leur culpabilité et à reconfigurer l'ordre social selon des logiques qui relèvent moins de la justice que de la stratégie de survie collective.
Ce mécanisme est particulièrement visible lorsque le roi (le lion) convoque une confession publique en vue d'identifier un coupable :
"Je vous propose donc, s'il vous plaît,
Que le plus coupable de nous
Se sacrifie aux traits du céleste courroux."
Ce rituel de purification, apparemment égalitaire, masque en réalité une manipulation politique du discours , où la parole devient un outil de pouvoir. En adoptant les formes du conseil démocratique, le lion exerce une forme de violence symbolique (Pierre Bourdieu), dans laquelle les dominés sont amenés à consentir à leur propre soumission.
B. Le bestiaire fabuleux : miroir sociologique de la hiérarchie humaine
La structure de la fable repose sur l'utilisation d'un bestiaire allégorique , procédé classique de la fable, mais que La Fontaine enrichit ici d'une dimension sociopolitique critique . Chaque animal incarne une fonction ou une classe dans l'organisation sociale :
- Le lion , figure royale, incarne le pouvoir absolu.
- Le renard , rusé et flatteur, représente les élites courtisanes , manipulatrices du langage.
- Le loup , carnassier, mais sans scrupule, symbolise les élites violentes .
- L' âne , humble et naïf, incarne les classes subalternes , les innocents souvent sacrifiés.
Cette distribution animale reproduit une hiérarchisation sociétale , comparable à la structuration de la société monarchique française. L'ordre du récit, où les puissants se dédouanent par la parole et les faibles sont condamnés, met en évidence une injustice systémique . Comme l'a montré Norbert Elias dans La société de cour
(1969), les mécanismes de distinction, de flatterie et d'autoabsolution sont constitutifs des rapports de pouvoir dans les cours monarchiques, où la langue devient outil de distinction sociale.
Le cas du renard , qui minimise ses propres crimes tout en flattant le roi, constitue un exemple de double discours propre à l'hypocrisie courtisane. L' âne , en revanche, parle avec sincérité et reconnaissance d'une faute anodine, mais c'est justement cette absence de stratégie rhétorique qui signe sa perte. Cette opposition illustre l'idée d' inversion morale : le vrai devient faux, le coupable devient innocent, et inversement. On retrouve ici la critique classique du double standard de justice : celle qui punit les faibles et absout les puissants .
Enfin, cette allégorie animale n'est pas sans rappeler des dispositifs similaires dans d'autres traditions culturelles. Dans les récits soufis ou les contes africains, les animaux servent souvent à révéler les abus des rois et les injustices sociales. L' universalité du symbolisme animalier permet à La Fontaine de dépasser le contexte strictement français et d'atteindre une portée critique universelle. Cela explique que cette fable continue d'être enseignée, adaptée et interprétée dans des contextes aussi divers que les manuels scolaires, les discours politiques ou les analyses postcoloniales.
II. La dénonciation de l'injustice et des rapports de force
A. Le procès collectif : une parodie de justice équitable
Sous des apparences de sincérité et de cohésion, la réunion des animaux convoqués par le lion s'apparente à un procès faussé , qui révèle la manipulation du discours juridique et moral . Le roi lion ouvre le débat par un acte de contrition, apparemment noble, en confessant ses exactions :
"Moi, dit-il, j'ai dévoré force moutons :
Que m'avaient-ils fait ? Nulle offense."
Par cette déclaration, le roi reconnaît une faute grave (le meurtre d'innocents) mais la relativise aussitôt
en suggérant qu'il a agi en tant que roi, par instinct ou devoir. Cette rhétorique s'inscrit dans ce que les sociologues du droit qualifient d' auto-justification du pouvoir , où le dominant transforme la violence en nécessité politique ou divine . La suite du discours renforce cette idée :
"Et même quelquefois le berger s'en délecte.
Je me dévouerai donc, s'il le faut ; mais je pense
Qu'il est bon que chacun s'accuse ainsi que moi…"
Ici, le lion ouvre faussement un espace démocratique : il donne l'exemple du sacrifice, mais impose implicitement un modèle auquel tous les autres doivent se conformer. Ce que La Fontaine met en évidence, c'est que le discours du pouvoir crée l'illusion d'un partage équitable de la faute , alors que le verdict est en réalité déjà orienté.
Les animaux plus puissants s'expriment ensuite en suivant une logique de déculpabilisation collective , amplifiée par la flatterie :
"Sire, vous êtes trop bon roi ;
Vos scrupules font voir trop de délicatesse…"
Ce vers, prononcé par le renard, signale clairement le passage du débat moral à un théâtre d'hypocrisie politique . Le renard, figure du courtisan, applique une stratégie rhétorique sophistiquée : inverser la faute en vertu , faire passer le crime du roi pour une preuve de grandeur morale. Le procès devient alors une mise en scène destinée à confirmer l'impunité du pouvoir .
B. L'âne, victime sacrificielle d'un système inégalitaire
C'est dans ce contexte que l'âne entre en scène, figure isolée et démunie, qui reconnaît humblement une faute anodine :
"J'ai souvenance qu'en un pré
De moines passant, la faim me prend…"
Crime de fils ? Avoir brouté quelques brins d'herbe dans un champ appartenant à un ordre religieux. Le contraste entre l'aveu sincère de l'âne et les mensonges stratégiques des autres animaux met en lumière un déséquilibre structurel de la justice : plus on est puissant, plus on est capable de manipuler le discours ; plus on est faible, plus la parole devient une arme contre soi .
La Fontaine souligne cette disproportion avec ironie et amertume :
"On le lui prouva par sa gueule.
Il fut jugé un cas pendable."
Le verdict est brutal et sans appel. La parole de l'âne, au lieu de le sauver, devient sa condamnation , ce qui illustre parfaitement le concept de "violence symbolique"
développé par Pierre Bourdieu : dans un univers social structuré par la domination, les mots des dominés ne valent rien , ou plutôt, ils les desservent, car ils s'inscrivent dans un champ discursif contrôlé par les puissants.
Cette logique rejoint aussi celle décrite par René Girard dans La Violence et le Sacré : dans les sociétés en crise, on cherche un bouc émissaire , figure innocente mais symboliquement expiatoire, sur qui faire reposer la faute collective. En sacrifiant l'âne, la communauté animale rétablit l'ordre, non pas en réparant la faute, mais en canalisant la peur et la colère vers un être faible, sans défense, et sans soutien social .
La morale de La Fontaine, à la fin de la fable, est sans ambiguïté :
"Selon que vous serez puissant ou misérable,
Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir."
Ce vers est l'une des critiques les plus virulentes de l'injustice sociale dans toute la littérature classique française. Il transcende le genre de la fable pour atteindre une portée philosophique et politique universelle : la justice, dans un système inégalitaire, est toujours biaisée en faveur des puissants. Cette critique reste d'actualité si l'on observe, par exemple, la manière dont les juridictions contemporaines traitent différemment les délits économiques des élites (fraude fiscale, corruption) et les infractions mineures des classes populaires.
III. Une fable morale à portée universelle et intemporelle
A. L'âne comme figure du bouc émissaire : une lecture éthique et anthropologique
Dans la tradition des fables, l'animal est souvent utilisé comme support moral. Pourtant, dans cette fable, l'âne devient bien plus qu'un simple personnage : il incarne le principe du bouc émissaire , analysé de manière magistrale par René Girard dans La Violence et le Sacré (1972). Selon Girard, les sociétés en crise trouvent une forme de rééquilibre en désignant un individu ou un groupe sur lequel projeter la responsabilité collective . Ce mécanisme permet d'évacuer la violence intérieure du groupe sans remettre en question les véritables causes du désordre.
Dans la fable, l'âne n'est pas choisi parce qu'il est réellement coupable, mais parce qu'il est faible, marginal et sans réseau de défense . Son sacrifice est fonctionnel :
"On le lui prouva par sa gueule."
La brièveté ironique de ce vers traduit toute l'arbitraire de la condamnation. La justice n'a plus besoin d'argumenter : le verdict précède la preuve . En cela, La Fontaine anticipe une logique qui traverse de nombreuses sociétés modernes, où certains groupes (migrants, pauvres, minorités ethniques ou religieuses) sont désignés comme causes de crise, non pour leurs actes, mais pour ce qu'ils représentent symboliquement .
Ce procédé se retrouve également dans les tragédies antiques , notamment Œdipe Roi de Sophocle, où la peste de Thèbes exige l'identification d'un coupable rituel pour apaiser les dieux, déterminant de sa responsabilité réelle. Ainsi, La Fontaine inscrit sa fable dans une tradition mythique et tragique , où l'innocent meurt pour que les puissants conservent leur pouvoir .
B. Une fable d'une étonnante modernité : résonances politiques et culturelles contemporaines
Loin d'être confiné au XVIIe siècle, Les Animaux malades de la peste trouve un écho saisissant dans le monde contemporain , en particulier dans les domaines de la justice sociale, des médias et des inégalités économiques. À titre d'exemple, selon le rapport annuel d'Amnesty International (2023), dans plus de 60 % des pays étudiés , les sanctions pénales sont appliquées plus sévèrement aux individus issus de milieux défavorisés , tandis que les élites économiques bénéficient d'une relative impunité.
Cette réalité est parfaitement anticipée par La Fontaine, qui synthétise en une seule formule toute l'hypocrisie du système :
"Selon que vous serez puissant ou misérable,
Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir."
Ce vers résonne aujourd'hui dans les débats sur les "deux vitesses" de la justice , les violences policières , la justice raciale ou encore les scandales politiques
où les puissants échappent aux conséquences de leurs actes. On peut penser aux affaires médiatisées d'hommes d'État ou de grandes fortunes blanchies par le système, pendant que des jeunes issus des quartiers populaires sont lourdement condamnés pour des délits mineurs.
La fable fonctionne alors comme un outil de dénonciation systémique . Elle incarne une forme de littérature engagée avant la lettre , que l'on peut rapprocher de Zola dans J'accuse , de Camus dans L'Homme révolté , ou encore de l'actualité des mouvements de justice sociale comme Black Lives Matter , où la désignation de coupables structurels (pauvres, Noirs, migrants) sert à dissimuler des mécanismes d'exclusion institutionnalisés.
Enfin, cette fable se prête également à une lecture postcoloniale , où l'âne peut symboliser les peuples dominés , sacrifiés pour le maintien de l'ordre mondial établi. L'impunité des grands prédateurs et la condamnation du plus faible reproduisent les logiques coloniales décrites par Frantz Fanon dans Les Damnés de la terre (1961) : le pouvoir crée sa propre vérité, et la violence devient normative.
Ainsi, Les Animaux malades de la peste est bien plus qu'un apologue classique : c'est une analyse en miniature des structures de domination, de manipulation du discours, et de fabrication de l'injustice . Par son usage maîtrisé de l'allégorie, de l'ironie et de la mise en scène judiciaire, La Fontaine nous livre une critique toujours d'actualité, qui appelle à une relecture constante à la lumière des nouvelles formes de crises collectives et des nouvelles figures du "bouc émissaire" contemporain.
Conclusion
L'étude critique des Animaux malades de la peste révèle l'extraordinaire profondeur d'une fable apparemment simple, qui transcende le cadre moral traditionnel pour interroger les fondements de la justice, du pouvoir et de la responsabilité sociale. Par le biais d'une allégorie animale sophistiquée, Jean de La Fontaine dévoile une réalité universelle : celle d'une société où l'injustice se perpétue par le biais d'un discours manipulé, où les puissants échappent aux sanctions tandis que les faibles deviennent les boucs émissaires d'un ordre social fondé sur la domination.
Cette fable illustre ainsi les mécanismes de la violence symbolique (Bourdieu) et du bouc émissaire
(Girard), tout en anticipant les analyses foucaldiennes du biopouvoir et de la gestion politique des crises. La dimension politique du récit s'enrichit encore lorsqu'on l'envisage dans le contexte monarchique du XVIIe siècle, mais elle s'étend aussi à une critique intemporelle et universelle, que les crises sanitaires, sociales ou politiques contemporaines continuent d'illustrer.
Les inégalités dans la gestion des épidémies modernes, les différences critiques dans l'accès à la justice, ainsi que les mécanismes d'exclusion systématique mettent en lumière la modernité surprenante de cette fable. À travers elle, La Fontaine nous rappelle que la justice ne peut être neutre ni impartiale dans un système social profondément hiérarchisé, et que la vérité officielle est souvent le reflet des rapports de force plus que de la recherche d'équité.
En ce sens, Les Animaux malades de la peste demeure un texte fondamental pour comprendre les dynamiques du pouvoir et de la domination, et pour alimenter la réflexion critique sur les enjeux éthiques et politiques actuels. Il invite à une vigilance constante face aux discours collectifs et aux décisions judiciaires, en soulignant combien la justice est souvent une construction sociale liée aux intérêts des puissants.
Enfin, cette fable offre un outil d'analyse précieux pour les sciences humaines et sociales, en croisant littérature, philosophie, sociologie et histoire politique. Elle illustre parfaitement comment la littérature peut servir de miroir critique et d'alerte face aux dérives des sociétés humaines, quelles que soient leurs époques ou leurs cultures.
Bibliographie commentée
- La Fontaine, Jean de. Fables . Livre VII, fable 1, « Les Animaux malades de la peste ».
Texte analysé fondamental, qui illustre la critique sociale et politique par la fable animalière. La base du travail d'analyse. - Girard, René. La Violence et le Sacré . Paris : Grasset, 1972.
Étude majeure sur le mécanisme du bouc émissaire, indispensable pour comprendre le sacrifice de l'âne et la dynamique sociale dans la fable. - Foucault, Michel. Surveiller et Punir : Naissance de la prison . Paris : Gallimard, 1975.
Analyse des relations entre pouvoir, discipline et contrôle social, éclairante pour la compréhension du biopouvoir et de la gestion des crises dans la fable. - Bourdieu, Pierre. La Distinction . Paris : Minuit, 1979.
Concept de violence symbolique et reproduction sociale, utile pour analyser les rapports de force entre animaux dans la fable. - Élias, Norbert. La société de cour . Paris : Minuit, 1969.
Exploration des mécanismes de la cour monarchique et de la sociabilité politique, pertinente pour comprendre le rôle du lion et des courtisans dans la fable. - Fanon, Frantz. Les Damnés de la Terre . Paris : Maspero, 1961.
Texte clé du postcolonialisme, qui permet d'enrichir la lecture critique par la notion de domination et de sacrifice des peuples colonisés, comparable à la figure de l'âne. - INSERM. « Disparités sociales et inégalités face à la pandémie de COVID-19 ». Rapport 2021.
Données statistiques contemporaines sur les inégalités sociales dans la gestion des crises sanitaires, illustration moderne des mécanismes d'énoncés par La Fontaine. - Amnistie internationale. Rapport mondial sur la justice et les droits humains , 2023.
Analyse des inégalités d'accès à la justice dans le monde, apportant un cadre contemporain à la thématique de l'injustice dans la fable. - Adam, Jean-Michel. La linguistique textuelle : Introduction à l'analyse textuelle des discours . Paris : Armand Colin, 1992.
Outils méthodologiques pour l'analyse rhétorique et textuelle, indispensables pour décoder le discours des animaux et la structure narrative. - Montaigne, Michel de. Essais . Paris : Gallimard, 1580.
Influence majeure sur La Fontaine et réflexion humaniste sur la nature humaine, le pouvoir et la morale.
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